Ordinateur quantique et cryptographie post-quantique : quelle stratégie les entreprises doivent-elles adopter sur ces éléments ?

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Et si vos données les plus sensibles devenaient accessibles en un instant ?

L’effervescence croissante au sujet de l’avènement des ordinateurs quantiques est justifiée pour un sujet qui ne relève plus de la science-fiction, mais qui implique une menace d’un nouveau genre.

En effet, selon les prévisions de nombreux experts tels que le Global Risk Institute, les ordinateurs quantiques devraient prochainement être capables de résoudre les problèmes mathématiques qui sous-tendent les standards cryptographiques actuels – ce qui, en conséquence, rendrait obsolètes les systèmes classiques protégeant nos communications, nos finances et nos infrastructures critiques.

Pour les entreprises, l’urgence n’est plus de se demander si cette menace deviendra réalité, mais quand. Comment anticiper les impacts opérationnels et structurels de ce bouleversement technologique tout en répondant aux recommandations croissantes des régulations à ce sujet ? Quels outils adopter pour garantir la confidentialité et l’intégrité des données dans un futur proche ? Le défi est de taille, mais des solutions sont à l’étude comme la cryptographie post-quantique (PQC), déjà massivement plébiscitée par la communauté internationale.

 

La menace quantique

Aujourd’hui, la sécurité des systèmes d’information repose principalement sur la cryptographie symétriqueasymétrique (ou à clé publique) et les fonctions de hachage. Ces catégories sont représentées par des algorithmes largement utilisés aujourd’hui, en particulier AES, RSA, ECCainsi que SHA pour les fonctions de hachage. Adoptés massivement par la communauté mondiale et intégrés nativement dans de nombreux dispositifs modernes, ces algorithmes ont fait leurs preuves depuis des décennies pour assurer la confidentialité, l’authenticité et l’intégrité des échanges de données.

Les problèmes mathématiques sur lesquels sont basés ces standards présentent un niveau de complexité de calcul suffisant pour assurer l’absence de capacité de brute-force même avec les meilleurs supercalculateurs actuels.

L’ordinateur quantique vient rebattre ces cartes.

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