Cinq ans après l’entrée en vigueur du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), qui vise à protéger les données personnelles des citoyens de l’UE, les technologies peuvent jouer un rôle important pour garantir le respect des principes énoncés dans ce règlement.
Les outils d’anonymisation, de pseudonymisation, de gestion des demandes d’accès, de biométrie et de fragmentation des données sont autant d’atouts pour se conformer à cette législation européenne. L’IA peut également faciliter la mise en conformité avec le RGPD.
Cependant, le Cloud Act de 2018, en conflit avec le RGPD, autorise les autorités américaines à accéder à des données stockées par des entreprises américaines hors des États-Unis dans le cadre d’une enquête judiciaire et pour des motifs de sécurité nationale.
Comment les technologies peuvent-elles être utilisées de manière opportune pour fragmenter les données ? Comment la blockchain permet-elle de stocker des informations sensibles telles que les transactions financières ou les données médicales ? Comment les deeptech peuvent-elles aider à prévenir le risque juridique associé à l’invalidation du dispositif encadrant le transfert transatlantique de données personnelles par l’arrêt Schrems II ?
En outre, quelles sont les limites de ces dispositifs technologiques ? Comment peuvent-ils être combinés avec une politique de sécurité, de formation et de sensibilisation adéquate ?
Au programme :
- Maxime Agostini, cofondateur et CEO de Sarus;
- Yosra Jarraya, cofondatrice et CEO d’Astran;
- Garance Mathias, avocate à la Cour;
- Victor Vuillard, CSO, CTO cybersécurité, DPO de Parrot et président de la fédération Drones4Sec;
Débat animé par:
- Fabrice Deblock, journaliste spécialisé dans les grands enjeux liés à la transformation digitale des entreprises
